Pour faire simple, sans carte, on ne sait pas sur quel territoire on travaille, on ne peut pas évaluer les modifications d’un écosystème, localiser les priorités d’action ou la réussite d’un programme de développement ou de conservation.
Dans le cas des Réserves de Biosphère, les cartes permettent également de superposer les aires de répartition des espèces sauvages, de vérifier la connectivité avec des aires protégées voisines ou encore de mesurer les modifications des paysages par l’agriculture, l’urbanisation, l’extraction minière ou la déforestation et de mettre en place des programmes de sauvegarde.
En 2012, le Conseil International de Coordination du MAB rappelait l’importance de la cartographie :
« Cartographier précisément chaque réserve permet d’obtenir une quantité d’informations sur les caractéristiques et le fonctionnement du site, ainsi que sur ses relations avec les zones terrestres ou marines qui lui sont contiguës ou avec lesquelles il se chevauche (…). Des cartes précises sont cruciales pour la recherche scientifique, le suivi des changements d’affectation des terres et les outils de gestion des sites et d’amélioration de la communication, qui constituent les fonctions essentielles des réserves de biosphère. »