Vous pouvez lire ici un article intéressant de « The Conversation » sur 4 Réserves africaines de Biosphère au Bénin (Pendjari), en Tanzanie (Manyara), en Ouganda (Elgon) et en Ethiopie (Tana).
Cet article, qui évoque le projet Evamab, rappelle l’importance de la compréhension des services écosystémiques par tous les acteurs locaux, notamment économiques. Même si cette approche est souvent jugée, à raison, très « universitaire », elle reste utile pour identifier ou comprendre certains mécanismes sociaux ou économiques dans ces sites.
Néanmoins, bien qu’au centre de toutes les attentions, la participation des acteurs ou la bonne gouvernances sont nécessaires mais pas suffisantes pour assurer le dynamisme et la sauvegarde de certaines réserves. Leur stratégie économique, souvent définie à l’échelle nationale, est décisive pour permettre d’une part d’assurer aux Réserves de Biosphère des revenus suffisants, d’autre part pour faire les meilleurs choix de développement (énergie, infrastructures, exploitations minières ou forestière etc.) au regard des trésors de paysage ou de biodiversité qui s’y trouvent.